Meshistoires

Suis de Marseille, j'aime les randonnées et me promener sur les sentiers et callanques de Marseille et prendre des photo, beaucoup de photos. Mais aussi j'aime la peinture sur toile pour en avoir fait, et surtout l'écriture pour avoir écrit un roman et des nouvelles que j'aimerai vous faire partager. Je raconte des histoires vraies. Seulement, elles ne sont pas encore arrivées !! Musiques préférées: J'aime trés peu la variété. Jj'aime les musiques de film, Jerry Goldsmih, Michael Nyman, Hans Zimmer...Et bien sûr; la musique classique, Beethoven, Bach, Mozart... La musique contemporaine, comme la musique de Philip Glass, Michael Nyman, Keith Jarrett... Films préférés: j'adore les grandes productions Americaines. Il y a de l'action et des moyens, ils ont inventé le vrai cinéma. Par contre, je ne suis pas attiré par les réalisations Françaises dommage!!!

posté le 16-12-2009 à 13:14:00

Il était une fois dans l'Utah

 

 

Juillet 1905, dans l'Utah

« …Si j’étais lézard, j'aurais une longue queue, si j’étais lion, je serais le roi des animaux et j'aurais beaucoup de femelles, si j’étais girafe, j’aurai un long cou et une petite tête, si j’étais bison, j'aurais des cornes et…. Non, non et non, c’est tout con çà, et çà ne m’encourage pas, du tout. Tout au contraire, çà m’endors. Je dois simplement compter sur moi, sur mes jambes et sur ma force physique. Ce n’est pas comme çà, que je vais y arriver au bout de ce putain de désert blanc. Voilà quatre bonnes heures que j’ai entamé cette course. ce concours idiot pour décrocher le 1er prix ! Pensez un peu, l’ancien ranch « honey pie » des frères Storges, vous comprenez, çà vaut vraiment le coup de se bouger le cul »

« …Et je le jure qu’il sera à moi le ranch. Moi, Steeve B. Lynn ! Oui, bien à moi. Un ranch de 10 hectares, d’arbres et de prairies, avec au milieu un torrent d'eau pure. J'aurais aussi, des vaches, et d’autres animaux, plus tard. La belle Lyson sera enfin à moi, je la marierai et on passera notre vie ensemble dans ce ranch, avec nos futures enfants, Lyson à les hanches pour çà. J’ai déjà en tête le nom que portera notre ranch, je le rebaptiserai double « LL » comme Lyson and Lynn. C’est pour çà que je me bat, c’est pour çà que j’ai accepté cette course, ce concours de merde. Mais je la terminerai »

«  Allez plus que 3000 mètres à tirer sur ce lac salé, chauffé à blanc, je marche et je cours sans m'arrêter sous une chaleur d'enfer et une blancheur à te rendre aveugle. C’est pour moi, et pour Lyson que je cours. Pensez, un ranch de 50 000 dollars, a moi et qui ne me coutera rien, si ce n’est, de le gagner avec mes jambes, mon mental et ma sueur… Mais, ce qui me manque surtout c’est les encouragements ».

« Il n’y a personne à des kilomètres à la ronde, si ce n’est mes concurrents, que j'ai réussi bien sûr, à vite rejoindre, à dépasser et à éliminer. Je ne les aperçois plus. Ils ont dû crever sur place. Les moins résistants en tout cas. C'est sûr, tu vas pas bien loin avec un quart d'eau autorisé, mais moi, je m'en suis servi pour m'arroser la tête, tu penses, elle a vite séchée, et elle me fait terriblement mal à présent, elle chauffe et je m'attends à qu'elle m'explose »

« Mais moi, je veux aller jusqu'au bout et gagner le pactole. C'est à ce moment là que je me jetterai dans le bassin d'eau, que les organisateurs ont aménagé à l'arrivée des concurrents. En fait, nous ne sommes plus que trois à ce niveau de parcours, mais je ne les crains pas, ils seront séchés avant ».

« Ah, j'oubliais, il y a celui ci aussi, ce stupide scarabée bleu qui file devant moi a la vitesse d'un grand vent. On a l'air de bien s'entendre tous les deux. Je le dépasse, il me dépasse, ou plutôt, je le laisse me dépasser, Mais il accélère de plus en plus vite et moi, je maintiens le rythme. On avance ainsi, comme çà sur le parcours, Maintenant, pour moi, ce scarabée est comme, les clés du ranch que je cherche à m'emparer, c'est ma carotte et mon fouet à la foi. Je distingue déjà, sur ses ailes l'enseigne « L.L. ».

« Lui et moi filons dans une course effrénée, je ne sent plus mes jambes, ni les efforts que mon corps fournit, Je suis comme une machine, bien huilée, bien programmée, mes yeux commence à se troubler, mais je ne vois que le scarabée, et ses six pattes, qui file comme une flèche. Il me fait penser à une grosse bille roulant à grande vitesse sur le sel durci par le soleil ».

« Il me rappelle un autre scarabée bleu de même taille, qu'on avait épinglé, pour nous amuser, sur un des piliers de bois du saloon de Minersville. bien que cloué, Il vivait toujours ce con et durant trois jours il s'est débattu, cherchant à se libérer. Ses pattes gigotaient et raclaient le bois avec un bruit de rappe. Un bruit incessant et agaçant qui devenait trop gênant lorsqu'on jouait au carte ».

« Un soir, alors que je perdais au jeu, j'ai fait feu sur la bestiole, que je jugeais seule responsable de ma malchance. La balle est allé pille sur L'insecte qui a explosé, laissant un liquide vert épais se répandre en auréole. La chance ne m'avait pas pour autant, souri. Je me souviens, j'ai dû perdre en tout 7.000 dollar ce soir là. Finalement, le bruit des pattes du scarabée, sur le bois, me manquait, durant les parties ».

« Je n’en vois plus la fin, de ce maudit désert, je me suis débarrassé de tous mes vêtements excepté mon chapeau et mes colts ».

« Il y a des carcasses d’animaux qui jonchent sur le parcours les cadavres de serpents aussi. Mais j'avance, à grand pas, le scarabée aussi, il accélère même l'allure, mais je le poursuis, il est mon coach, je ne le lâche plus et les clés sont à ma portée ».

« Beath le scarabée, que j'ai surnommé ainsi, s'élance de plus belle, il s'active, j'ai l'impression qu'il ne touche pas le sol. Mais bien sûr, il vole le salaud, c'est injuste et c'est contraire au règlement. Bien que épuisé, je me mets à courir derrière lui, comme un malade trempé de sueur et souffrant de partout! J'aperçois enfin la finale, la fin de la course, juste encore deux cent mètres, mais Beath a vu la bannière d'arrivée avant moi. Il est devant, complètement déchaîné et moi derrière je le pourchasse, le harcèle. Il ne reste plus que cinquante, mètres, vingt mètres... ».

« A cinq mètres de l'arrivée, je m'arrête, je n''arrive plus, je m'étouffe et m'écroule ventre à terre. J'ai perdu la course, Beath est arrivé premier et se baigne, à présent, dans le bassin.

Mais, j'y pense après tout, il gagne quoi à l'arrivée? ce n'est qu'un abruti d'insecte et non un concurrent! Alors je relève la tête et me mis à rigoler, à me foutre de sa gueule! »

« -C'est çà, tu pensais t'emparer du ranch, tu te prends pour qui, infecte bousier. mais c'est moi qui va l'avoir le prix! »

Affaibli et à bout, je me mets à me trainer comme une larve, jusqu'à la ligne d'arrivée, plus que un mètre, mais, exténué, vidé, je fini par tomber mort d'épuisement ».

« Beath, se prélassait dans l'eau fraiche du bassin, je ne l'ai pas entendu me dire :

« Pauvre imbécile! le scarabée que tu as tué à Minersville, c'était ma femelle! »

 

Lucien Ruth 10 Octobre 2009

 

F I N

 

 


 
 
posté le 04-12-2009 à 11:41:45

Beau temps aujourd'hui sur Marseille !

 


Commentaires

 

1. sylviephotos  le 05-12-2009 à 09:48:28  (site)

ici aussi le soleil pointe son nez pourvu qu'il reste durant le week-end
bon week'end à toi
sylvie

 
 
 
posté le 04-12-2009 à 10:12:06

Pizza du soir, espoir !

 

« …Une bonne pizza, n’est pas forcément bonne, ni forcément mauvaise. C’est avant tout, une pâte dans laquelle vont  mijoter la sauce tomate, l’oignon, des herbes de Provence et huile d’olive. En cas de réussite, elle sera aussitôt dégustée bien chaude et arrosée de piment, par la ménagère, son mari et ses enfants, qui apprécierons ou  détesterons, mais…. »

Thérèse-Andrée est à table, près de la fenêtre, avec ses enfants et tel un automate, elle prend la télécommande et arrête la télé. Comme tous les soirs, elle est seule, son mari n’est pas là, Comme toujours à cette heure ci.

Jean-Sébastien, son fils de treize ans, s’empare de la télécommande et va dans sa chambre, mais avant :

-Vous avez vu ce que j’ai trouvé dans la cour de récréation ?

Sa sœur Etiennette onze ans :

- Je vais dans MA chambre terminer MON dessert, si on M’appelle, SVP, répondre que JE ne suis pas LA, la… !

    Thérèse-Andrée est ailleurs.

    « Il a beaucoup de travail songea-t-elle, ses maudits dossiers le retiennent au bureau. Oui, c’est vrai, il le fait pour nos enfants, pour nous, pour que nous manquions de rien ! D’accord, c’est aimable à lui, mais, il pourrait pour quelques soirs, se faire remplacer par sa secrétaire Elisabeth ! Et être enfin avec moi, avec nous, à l’heure normale, comme une famille réunie!

    Il y a aussi la petite voisine d’à coté, qui vient lui tenir compagnie. Elle vient avec un morceau de pizza. Bon mais çà ne prend que quelques instants, juste un moment  de détente quoi ! En aucun cas celà ne justifie ce retard insupportable.

Un soir, Thérèse-Andrée, au plus dur de ces intolérables attentes, avait décidé de donner un avertissement à son mari. Alors qu’elle lui préparait un bain moussant elle mis au fond de la baignoire. Une vingtaine de petites piles. « Çà le secourra un peu s’était-elle dit ! »

Ernest-Charles, ce soir là, n’avait ressenti qu’un léger chatouillement, mais çà l’avait mis de mauvaise humeur. Il tint son fils, comme seul responsable et l’avait magistralement engueuler malgré les protestations du gamin.

« Cette fois-ci, je vais mettre des grosses piles et j’espère qu’il y restera ! Songea Thérèse-Andrée exaspérée ».

Ernest-Charles est responsable d’une agence d’assurances. Encore ce soir, il n’est pas avec sa femme et ses enfants. A six heures il les a bien prévenu avec son portable :

«… J’ai quelques dossiers urgents à terminer… ! »

Soudain, dehors, à travers la vitre de la fenêtre de l'agence, une jeune femme observe Ernest-Charles. Ce dernier s’en rend compte, regarde sa montre et aussitôt, ferme ses dossiers, les range dans un classeur puis va ouvrir la porte d’entrée.

C’est Marthe-Elise, sa voisine. Elle rentre précipitamment, se dirige dans le bureau et dépose sur une table basse deux parts de pizza, ensuite elle se débarrasse de ces chaussures et va se vautrer sur un canapé du salon où l’attend Ernest-Charles. Enfin, elle se jette dans ses bras.

Marthe Elise à 28 ans, elle habite la maison d’à coté, et est très jolie. Ernest-Charles la serre dans ses bras et l’embrassent avec fougue.

-Maintenant ou après lui chuchote-elle ? »

-Maintenant, de suite, lui dit-il entre deux baisers! «

-Alors, attends moi deux secondes ! »

Marthe-Elise, prend le tube d'harissa, et s’enferme un moment dans la salle de bain puis, elle en ressort nue.

-Cà y est, j’en ai mis suffisamment, chuchotte-t-elle à son amant. On se met où, sur le bureau d’Elisabeth demande Marthe-Elise ?

-Oui, comme d’habitude !

Ils firent l’amour sur ce grand bureau, comme jamais, c’était deux corps enflammés qui s’emmêlaient et geignaient de plaisir. Ils terminèrent par un long baiser. Ernest-Charles lui susurre alors à l’oreille :

« L’harissa était vraiment de bonne qualité et bien dosée ! »

« J’en ai mis deux doigts, jubile Marthe-Elise. Aaah, c’était divinement piquant, vraiment délicieux !  Puis ajoute, on se la mange maintenant cette pizza ! »

C’est vers 9 h et demi que Ernest-Charles rentre chez lui, il se débarrasse de sa veste et de son porte document, puis se penche sur la chaise roulante et fait la bise à son épouse.

-« Bonjour chéri, je vais te couler un bain, lui dit-elle avec douceur! »

« Merci beaucoup, tu sais je suis désolé, d’arriver si tard, j’avais terminé mes dossiers et m’apprêtais à fermer, lorsque Marthe-Elise, la petits voisine, est arrivée, alors çà m’a retardé, mais demain… »

Thérèse-Andrée, ne l’écoutait pas et il le savait, mais il continua.

-« Mais demain, je dirai à Marthe-Elise, qu’elle ne vienne pas ! »

Dans la salle de bain, Thérèse-Andrée avait rempli la baignoire, avec une eau bien moussante, puis elle y ajouta une vingtaine de grosses piles rondes, puis manœuvra sa chaise roulante et s’en alla, hors de la pièce. Entre temps elle croisa son mari qui s’enferma dans la salle de bain. Peu après, Thérèse-Andrée entendit son mari pousser un long cri puis un grand bruit horrible. Elle actionna son fauteuil dans cette direction, puis ouvrit la salle d’eau. Elle aperçu son mari ensanglanté, le crâne fendu par la robinetterie. Elle comprit qu’il avait glissé sur les piles et s’était fracassé le crane. Elle poussa un long soupir et se dit :

« Désormais, je saurais à chaque instant, qu’il est seul, et où il se trouve, ainsi, je ne l’attendrai plus! »

On ne doit jamais négliger d’être ponctuel !

Etes vous comme Thérèse-Andrée

Tromperies, infidelités : oui !

inéxactitude : non !

Lucien Ruth

Janvier 2009 F I N

 


 
 
posté le 03-12-2009 à 10:55:48

Sale temps sur Marseille, aujourd'hui

Sale temps sur Marseille, aujourd'hui

 


Commentaires

 

1. sylviephotos  le 03-12-2009 à 10:23:46  (site)

bienvenue au club nous depuis une semaine et demie c'est ce ciel là que nous avons en Picardie
belle région que la tienne j'aime bcp mon frère habite Marseille donc dès que je peux c'est la bas que je vais
bonne journée
sylvie

2. rebelle  le 03-12-2009 à 11:31:22  (site)

kikou je vous souhaite bienvenue sur vefblog bisous

 
 
 
posté le 03-12-2009 à 10:42:07

La folie des grandeurs

 

Êtes vous informés de ce future projet incroyable ? Actuellement, Il est à l'état de maquette mais bientôt il verra le jour. C'est la revue « Proj et Réal » l'abrégé de « Projets et Réalisations » qui nous l'annonce. Il s'agit de rendre accessible le toit de l'Europe par route. Et oui! Au printemps 2011 commencera les travaux.

Au départ de St Gervais, une route à deux voies, cheminera en colimaçon tout autour du massif du Mont blanc pour se terminer au sommet soit une distance de 55 kms. Ces travaux gigantesques dureront douze ans. Ce n'est pas terminé, à 4810 m sera érigé un hôtel panoramique de forme pyramidale d'une hauteur de 190 m. Ainsi le Mont blanc atteindra la hauteur symbolique de 5000m. Je vous laisse imaginer les conséquences sur l'environnement. Ce projet, imaginé et réalisé par un groupe d'architecte Parisien à reçu l'accord du ministère, de la région Rhône-Alpes et plus grave, de nos voisins Suisses et Italiens. Plus rien ne peut donc arrêter les travaux!

A moins que, faite comme moi, adresser votre signature de contestation au ministère des transports et du tourisme.

A diffuser à tous vos contacts.

Lucien Ruth

 

 


Commentaires

 

1. sylviephotos  le 03-12-2009 à 10:21:05  (site)

euh c'est importe quoi !!! mais où va t'on franchement l'homme n'a aucune limite dans la débilité et pour sacager notre planète
sylvie

 
 
 
 

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